Extrait du long article, fouillé et précis, consacré par Nicolas Bordas (patron de TBWA) aux Nouveaux Bovary:
“Selon Lewi, les nouveaux bovarystes sont des pro-am : des amateurs professionnels à la
recherche de solutions concrètes coconstruites : ” Ces co-concepteurs bénévoles sont animés
par une même éthique du bien commun, non appropriable par un intérêt privé. Ils créent de
nouveaux espaces sur la toile, vertueux et altruistes”. Ils fonctionnent à la passion, comme des
“apprentis cuisiniers de la vie”, indépendants et créatifs, travaillant en “brigades”. Ils sont, pour
Georges Lewi, une génération de la résilience : “ils savent qu’ils sont au milieu du chaos et qu’il
faut bien qu’ils s’en sortent, que la violence n’apportera rien, car il ne savent pas contre qui la
retourner”. C’est pourquoi cette génération a choisi le fonctionnement horizontal en rhizomes,
à taille humaine, qui constituent des réserves d’énergie et se développent de façon souterraine
et horizontale, laissant les expériences s’élaborer simultanément. Il s’agit d’une génération
qui n’attend rien des générations précédentes, mais qui, “en faisant rhizome”, a simplement
décidé de reprendre son destin en mains. Sa manière à elle de ne pas simplement chercher
une nouvelle voie (comme dirait Edgar Morin), mais de l’expérimenter. Et si c’était la génération
reconstructrice dont le monde a tellement besoin ? Génération Z comme Zorro !”
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