Le long week-end du mythologue ou les jours mythiques des grandes religions monothéistes.

Au début le judaïsme et avec cette religion, une trouvaille, un jour complètement chômé. Complètement, ne rien créer puisque Dieu avait tout créé et que le samedi (shabbat) il s’en est reposé et a regardé ce qu’il avait fait. Pour l’améliorer peut-être…

Puis le christianisme. Au début c’était le même jour, le samedi puis la religion s’étendant et gagnant des adeptes dans tout  l’empire romain d’occident et d’orient, ce fut le jour du soleil (sunday). Le dimanche était déjà jour officiel du repos, à Rome avant l’ère chrétienne. Le christianisme se différenciait très concrètement et hebdomadairement ainsi de ses anciennes racines.

Avec l’Islam, c’est le vendredi. selon la tradition, la naissance d’Adam, le premier homme, le jour de son arrivée au Paradis, de son départ aussi. La troisième religion prend en compte l’homme là où la première prenait en compte Dieu et le seconde l’astre solaire, source de la vie.

Le week-end du mythologue en terre monothéiste dure donc trois jours, le veinard! pour lui permettre de reconnaître le monde, le soleil et l’humanité. Mais bien encore plus s’il se souvient du polythéisme des divinités antiques où chaque dieu avait “son” jour, comme il y a des jours pour les Saints du calendrier. Comme me l’écrivait récemment une journaliste “Mythologue, ce doit être un métier passionnant”

Le mois de mai serait donc ce mois polythéiste et par conséquent mythique où chaque jour serait consacré au repos et à la méditation, Mai: le mois des mythes et des mythologues.Le mois de l’ouverture au monde et aux hommes. Il va falloir le rappeler aux manifestants…

 

Publié par G. Lewi

4 réflexions au sujet de « Le long week-end du mythologue ou les jours mythiques des grandes religions monothéistes. »

  1. Je viens de trouver votre site, connaissez-vous Paul Diel ?

    Il a écrit beaucoup de choses sur la symbolique des mythes (grecs et chrétien),encadrée par la psychologie de la motivation.
    Un des derniers ouvrages édités “Ce que nous disent les mythes” permet de se faire une idée de la valeur de sa pensée qui associe philosophie et psychologie.

    • bonsoir

      Je n’ai pas lu Paul Diel. Mais j’essaye comme Campbell ou d’autres, de percevoir les invariants dans les situations d’aujourd’hui par rapport aux mythes (mythèmes) des antiquités et des nos récits fondateurs. Je “creuse” actuellement particulièrement celui du bovarysme, celui d’Eve ou de Pandore, des femmes qui ont rêvé de faire avancer le monde par la recherche de plus de connaissances, en insufflant de l’espoir à toute l’humanité. Le pendant masculin est Prométhée, plus actif, plus pragmatique également. Ces deux mythes s’opposent au mythe de l’age d’or, l’éternel retour…Cdt. GL

      • Alors lisez Diel , c’est monumental car après avoir saisi son vocabulaire et ces concepts cela devrait résonner en vous ! Il vous apportera sûrement des éléments importants pour relier ces images mythiques à la psychologie intime et à la réponse que l’homme peut donner aux différents “nouveaux” mythes qui l’assaillent ou le protègent.

        Bien à vous.

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