Le peintre et le romancier.

Le peintre Laurent Melon (copie d’une oeuvre ci dessous pour illustrer V. Hugo)  qui “tenait galerie” avec Marie Waltz (www.marywaltz.canalblog.com) m’ont invité hier à l’exposition. qu’ils tiennent à Paris et à la projection des “Scopitones”, ces tableaux vivants dont eux seuls ont le secret (à voir sur GotoLeo38).

Laurent, que j’avais rencontré lors d’une émission littéraire de radio sur  Bovary21*  a eu la délicatesse de lire ce roman. Ce “fan” d’Hugo, des poètes hors normes, et des grandes épopées m’a dit et (le connaissant), je le crois volontiers avoir vérifié sur place s’il restait des traces de pneus de l’accident que je relate dans mon roman.

Il paraît qu’elles y sont toujours…

Seul un peintre a ce type de réflexe : aller voir, aller toucher, vérifier la factualité de la chose pensée par l’auteur. La peinture est matière, tangibilité, effet sensoriel des événements les plus intimes. A propos du peintre Soulages, le poète Ch. Bobin écrivait: ” “Mon âme prend un bain de nuit devant ses tableaux. Pour moi, Soulages n’est pas un peintre, mais l’un des plus grands penseurs de tous les temps. “

J’ai compris hier qu’il ne fallait sans doute plus dire “l’art” mais “les arts” tant ceux ci se complètent et se stimulent. Le numérique va-t-il bousculer cette complémentarité en instituant une nouvelle unité qui n’était jusque là que l’apanage de l’humain et non de sa production?

 

Hugorama, La Légende des siècles selon Laurent Melon

*Bovary21. Georges Lewi. (François Bourin Editeur. 2013.)

 

Publié par G. Lewi

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