Le rire de Socrate et de Yue Minjun

Le plus difficile à interpréter a toujours été pour l’homme, non pas les larmes mais le rire. On connait le fameuse ironie socratique qui était la marque du plus sage des penseurs de la Grèce antique et depuis la marque des philosophes.

Il pointe les incohérences de ses interlocuteurs et de ce fait, remet en cause les préjugés les mieux ancrés.

Je regardais  hier au soir au JT de France2,  Yue Minjun, un reportage consacré au peintre chinois du rire. Un rire dupliqué  à l’infini. Le journaliste présentait une expo à la fondation Cartier (sans rire!) et interrogeait l’homme. Celui ci, Socrate des temps modernes, Socrate d’Asie courtois, souriait. il n’osait en rire.

De ce sourire socratique qui en dit long sur son arrière pensée qui dépasse les thématiques et les questions usées des dissidents et de l’art pour atteindre l’universel. Se rire et se moquer de soi et des autres pour éviter de quitter le monde, de déserter de la vie.

Et le journaliste était bien pantois devant cette énigme de l’art, cette énigme de l’homme…

Publié par G. Lewi

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