Pourquoi j’ai repris les Editions François Bourin….

UN HOMME DE MARKETING REPREND les EDITIONS FRANCOIS BOURIN POUR TENTER DE SECOUER LA TORPEUR DE l’EDITION FRANCAISE.

 

On sait l’édition française en mauvais état avec une baisse en 2014 de 3% des ventes et une diminution permanente du nombre de libraires.

C’est précisément le moment que choisit Georges Lewi  un homme de marketing, un spécialiste des marques reconnu pour investir dans ce secteur  et reprendre des Editions François Bourin.

 

Avec François Bourin comme conseiller éditorial, Georges Lewi, lui-même écrivain , qui dirige désormais cette Maison d’édition , réaffirme la spécificité des Editions François Bourin et le rôle que devrait avoir, à ses yeux, toute maison d’édition.  : « faire bouger les lignes de l’édition française et redonner toute sa place à l’auteur dans la société contemporaine ». Pour Georges Lewi, une partie du malaise de l’édition française vient de sa passivité.

 

Née il y a une dizaine d’années, les Editions François Bourin font partie des belles réussites de l’édition française avec plus de 300 titres publiés, qui chacun dans son domaine a souvent remis en cause des dogmes de la société. De nombreux titres et auteurs « maison » réalisent des succès d’édition pouvant atteindre jusqu’à 200 000 exemplaires.

 

Les Editions François Bourin, diffusé par CDE/SODIS  (Groupe GALLIMARD)  ont pour vocation de publier une vingtaine d’ouvrages par an dans le domaine des sciences humaines et sociales mais pas seulement.

Ainsi dès 2015, seront lancés « les Twins de Bourin », deux ouvrages publiés sur la même thématique, l’un plus « savant », l’autre d’approche plus grand public afin que tous les publics aient accès  à la même réflexion.

 

Pour Georges Lewi, un ouvrage ne doit plus être « passif », proposant seulement son discours au bon vouloir de lecteurs. Les Editions François Bourin lancent une série d’initiatives pour permettre une rencontre permanente entre éditeur, auteur et lecteur :

  • Les « Lundis de Bourin », rencontres et ateliers autour de l’engagement des auteurs récemment publiés.
  • Une rencontre privée annuelle auteurs/lecteurs Les « Bourinales », le 1er et 2 novembre de chaque année
  • Un comité de lecteurs pour participer à la validation des projets éditoriaux atour du comité éditorial.
  • Un blog mis à disposition des auteurs afin de nourrir le débat de société autour des collections des Editions François Bourin.

 

 

Les 5 collections des Editions François Bourin : Monde, Société, Economie, Littérature, Dissidence en grand format  ou en format Nano.

Publié par G. Lewi

6 réflexions au sujet de « Pourquoi j’ai repris les Editions François Bourin…. »

  1. Très bonne nouvelle, bravo Georges pour ce nouveau challenge ! J’ai deux projets éditoriaux à te proposer en avant-première : à bientôt !
    Amitiés.

    Patrick
    PS (une coquille dans le texte 5ème ligne avant la fin : atour au lieu d’autour)

  2. J’ai été très étonné de l’analyse, à mon avis très superficielle, trouvée dans le livre “Eram, marque mythique”. J’ai particulièrement été choqué par une phrase que je cite approximativement de mémoire : “d’ailleurs, tous les enfants des travailleurs de la firme Eram rêvent de travailler eux aussi pour l’entreprise dirigée par la famille Biotteau”.
    Je puis vous assurer que le “tous” est de trop, bien placé que je suis pour le savoir. Bien sûr, j’ai vu beaucoup de mes camarades ou concitoyens (je suis né en 1948) courir travailler dans les usines Eram pour échapper à leur condition de misère dans des fermes qui ne pouvaient plus les nourrir mais beaucoup l’ont regretté amèrement plus tard quand ils n’ont plus été capables d’effectuer les rendements qui leur permettaient d’avoir des salaires à peine convenables ou quand ils se sont retrouvés sans emploi, de nombreuses usines Eram ayant fermé pour cause de délocalisation. Que dire aussi des conditions de travail pour ceux qui travaillaient à” la colle” comme c’était le cas de mon père ? Que dire des salaires de misère , autour de 180 Francs mensuels vers 1961 pour mon père ? Après les accords de Grenelle, le salaire de mon père a quasiment doublé ! Non, la vie dans l’entreprise Eram n’était pas aussi mirifique que le laisse entrevoir l’auteur de votre essai.

    • Le 1 franc de l’heure était un salaire ordinaire, en 1960 et une “bonne à tout faire”, une expression qu’on ne peut plus utiliser aujourd’hui travaillait 6 jours et demi sur 7 : Elle était libre pour un dimanche après-midi. je me base là sur une dame qui travaillait avec comme employeur ma mère, dans un petit village du nord meusien.

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