Moment intéressant aujourd’hui où je présentais mon ouvrage « Les Nouveaux Bovary » devant une cinquantaine d’étudiants du Celsa de cette génération.
Ils adhèrent à la photo, à l’esprit et se reconnaissant plutôt bien dans le portrait que j’ai dressé d’eux dans cet essai.
Cependant, un point critique vis à vis d’eux mêmes: ils se jugent insuffisamment actifs face à l’avenir, à la société. Ils considèrent de ce fait que je leur ai fait la part trop belle, que je suis trop « généreux » sur cette génération en considérant qu’elle a une chance de faire bouger les choses, de créer, à côté du corps social actuel, une nouvelle société. A la manière d’un Ghandi ou d’un Mandella.
Le pacifisme n’est-il pas un des pilier de cette génération de la résilience?
C’est peut-être le signe être d’un optimisme chevillé au corps et un peu d’expérience de la capacité humaine au mieux, (comme au pire).
Publié par G. Lewi