Trains bondés. La sncf ne manque pas d’humour et propose de travailler en décalé et…sans doute de déplacer Paris du centre à la périphérie.

Le mythe de la baguette magique n’a pas disparu! 

Jadis, devant la pollution déjà envahissante, Alphonse Allais, l’écrivain-humoriste, préconisait de “transporter les villes à la campagne. L’air est y set tellement plus pur!” disait-il.

Son style pamphlétaire aimait mettre en évidence des truismes souvent répétés à l’envie. La sncf est également pleine d’humour et de solutions de “bon sens”: Elle vient d’en donner une belle preuve en demandant aux entreprises et aux salariés de changer leurs horaires.Elle a simplement oublié que la société est une chaîne de dialogues et d’entraides. pour dialoguer, il faut être deux présents au même moment…

Le mythe de l’empreinte du farfelu est, en effet, “no limit”. On se souvient, dans ce style un tantinet ubuesque, de Christine Lagarde préconisant aux citoyens d’aller travailler  en vélo lorsque l’essence augmentait trop!

C’est à vouloir résoudre l’écume  des problèmes sans s’attaquer aux racines du problème que les hommes ont inventé des solutions dites  “hybrides” (inopérantes en langage clair)  : des tomates sans goût mais qui ne pourrissent jamais, des autolibs sans confort, des RER bondés, des métro qui s’arrêtent vingt fois avant la fin du trajet, des tramways vides et lents, des voitures avec un seul passager,…

Les solutions inventés par des enfants de cinq ans, sous forme de “pourquoi?”  font souvent de bons poèmes, souvent même un bon storytelling mais rarement des solutions aux problèmes complexes.

La baguette magique fait rêver. Elle a enrichit JK. Rowling mais elle se cache bien souvent quand les questions sont si compliquées que même les ingénieurs de la sncf ne les ont pas résolues!