Aude de Thuin, les restos du coeur, wikipédia et facebook…Le partage n’est pas un mythe.

Influencia donne ce lundi la parole à Aude de Thuin, grande prêtresse de l’entreprenariat  au féminin sur le thème du bonheur.
Ce que dit Aude est bien sûr exact.  l’aspect individuel, le rôle du collectif…

Elle nous rappelle  que “le bonheur ne prend pas le même sens pour tous, ni la même forme. Ainsi, la pilule du bonheur n’existe pas et n’existera jamais car le bonheur est une histoire individuelle. On peut être dans l’illusion du bonheur grâce aux plaisirs que procurent l’argent, le pouvoir, les drogues, etc., mais le vrai bonheur est ailleurs. Il est dans une relation apaisée avec soi et dans des relations aimantes aux autres, dans une profonde sensation de sérénité et d’accomplissement personnel. Le bonheur est une affaire personnelle, mais aussi collective.” . Elle fait aussi appel au mythe de l’indice du “Bonheur National Brut”, rêve de mettre en équation les paramètres humains les plus intimes.

A même moment, Les Restos du coeur ouvrent, une fois de plus et les témoignages révèlent deux faces d’un même bonheur, celui de donner, de s’investir et celui de recevoir de l’humanité ce dont on a besoin. comme la reconnaissance réciproque  d’une communauté partagée au delà des apparences.

Cette action de partage, entre autres des connaissances, de l’encyclopédie humaine à l’essence de la naissance de Wikipédia me fait toujours un plaisir énorme.

C’est dans l’action et la rencontre que cela se passe; les uns écrivent, d’autres corrigent, les uns donnent du temps, d’autres les rencontrent.

Les réseaux sociaux nous ont réappris à partager, notre vie, des photos, des informations, des textes, des sentiments…
Chacun replié sur lui-même avait pu oublier cette fonction humaine, cette générosité qui a permis à la communauté scientifique de faire progresser les choses, à la communauté esthétique de chercher des voies nouvelles, à la communauté humaine de comprendre qu’il n’y a qu’une seule race. Et que nous en faisons partie.

Lorsqu’il y a partage , il y a généralement bonheur. Petit ou grand. Ainsi les humains retrouvent leur humanité. C’est cette capacité au partage, quel qu’il soit qu’il faudrait pouvoir mesurer…

Une génération de “Wiki-Bovary” est en train de naître nous nos yeux, plus partageuse. Cette génération a le sentiment qu’en partageant mieux,  elle sera plus heureuse. Ce n’est sans doute pas une illusion de plus. Cela devrait déjà nous rendre heureux…