Ecrire sur le storytelling

J’ai promis à un de mes éditeurs un ouvrage sur le StoryTelling. Le mot a été introduit, avec fracas, en France par Christian Salmon qui m’a, d’ailleurs, pas mal assaisonné es qualité de  suppôt français du StoryTelling des marques.Ce que j’assume et revendique même.

Mythes et grandes marques  ont toujours fait bon ménage puisque ces dernières “empruntent” souvent leur propre positionnement à des représentation existantes, à des “mythes” qui structurent la pensée humaine depuis …toujours ou presque.

Cela ne donne pas aux marques pour autant une culture. L’emprunt d’une représentation, voire d’une vision est une facilité pour imposer son positionnement mais cela reste une métaphore.

Comparer Abu Dhabi à Venise d’hier ne décerne pas la culture vénitienne à la cité des Emirats Arabes Unis! Mais on comprend mieux la vision de cette cité par rapport à sa soeur Dubaï par exemple;

Car le storytelling, réel ou recomposé est une facilité de langage pour permettre d’appréhender une réalité complexe. Comme le PowerPoint est une facilité pour mener un raisonnement. La technique n’est pas le raisonnement.

Du StoryTelling au BrandContent le pas est vite franchi pour le web qui offre des éléments de langage et une  architecture de preuves jamais égalée à ce jour.

Car le StoryTelling n’est rien sans contrat de marque, sans preuves de la véracité ou de la vraisemblance du discours narratif.

Mais cela les brand managers le savent depuis toujours…