La génération Facebook, que j’appelle Générétion Bovary pour sa propension à repenser le monde et la vie tout simplement, renverse la situation antérieure d’un fait puis de sa communication. C’est la communication sur la toile qui fait dorénavant le monde et qui génère des faits.L’illusion fait réalité!
Les 14 mn d’une mauvaise vidéo sur la toile ont remis le feu aux poudres. Communication partisane, de mauvaise qualité mais cette communication passe pour de l’information puisqu’elle est en ligne. Le système “fait+vérification+information” est inversé. La communication est information, c’est à dire réaliste, vraismeblable puisqu’en ligne. elle va agir comme un élément factuel, c’est à dire un fait. Les communicants peuvent être fiers des “Nouveaux Bovary”, cette génération qui é-agit.
Le web et les réseaux sociaux génèrent une mémoire de poisson rouge dans son bocal. Le lendemain d’un Twitt, on est déjà à un siècle lumière! Mais cela n’empêche ni le poisson rouge ni l’information de tourner…
Ainsi va désormais le monde. le mythe d’Heraclès allant d’exploits en exploits, de manifs en manifs remplace celui de Sisyphe construisant patiemment, jusqu’à l’épuisement un éficice incertain. Génération Bovary, Génération ânerie? On n’ose l’envisager tant l’avenir dépend de sa capacité à retrouver mythe de la sagesse.
Bonjour Georges,
Plutôt que la génération Bovary, ne faudrait-il pas que la congrégation des journalistes (et ils ne font pas tous partie de la génération Bovary, loin de là) retrouve également la sagesse de ne pas souffler sur les braises ? Le mythe de la sagesse…un beau sujet en tout cas !
Amitié
Juliette