Un journaliste est un journaliste. Et nous avons tous besoin de la séparation des pouvoirs. Il n’est ni un publicitaire, ni un vendeur de pizzas.
Mais un titre de presse est une marque, une représentation mentale qui peut aller au delà du produit originel. Les médias audiovisuels ont su anticiper le mouvement.
C’est souvent la meilleure façon de rentabiliser les efforts de pertinence et de cohérence fait pour une marque. Et l’on sait à quel point ces efforts sont quelquefois importants et contraignants.
Libé a su construire un mythe avec Sartre et July, le mythe de l’audace, du décalage, de la franchise. Ce mythe peu à peu s’est laissé étouffer par la poussière liée au papier. Par tous les moyens, il faut lui redonner vie.
Les mythes sont faits pour devenir « comestibles », intelligibles, c’est à dire des marques et les marques sont faites pour s’étendre et gagner des parts de marché. pour vivre, après avoir gagné les coeurs, il faut savoir aussi gagner le porte-monnaie.
Sur ce sujet, cher Georges, je te rejoins à 100%. Les médias en tant que marques sont souvent assez timides pour sortir de l’éditorial alors que la force d’une marque est de s’exprimer sur de multiples territoires.
A l’heure où les marques viennent sur le terrain des médias avec le brand content, on attendrait des médias qu’ils s’affirment au-delà des frontières éditoriales.
Parlons-en au bar Libération.